dimanche 12 mai 2013

Ce sentiment ...


Souvent il revient, il est toujours là ce sentiment. Celui qui détruit, celui qui fait mal, mais celui qui endurcit. Le temps passe, défile, à une allure fulgurante. Mais je ne vais toujours pas mieux. Mon coeur est en mille morceaux, mes souvenirs m'anéantissent. Toute trace de bonheur a pris sa voile. Je suis seule, seule et triste. Enfermée dans ma chambre avec pour unique compagnie de la musique et du papier. Je me vois, les larmes qui coulent, m'écrouler sous le poids de la douleur. J'en ai marre, je crois que je n'ai plus la force de me battre, je suis à bout. Très peu de personnes connaissent vraiment ce sentiment de tristesse. Le vrai. Celui qui te ronge de l'intérieur. Je suis devenu ce rien, alors que pendant si longtemps j'ai été ce tout. J'ai besoin de crier pour aller mieux. Je veux hurler mon malheur sur tous les toits. Cette tristesse est si forte, si dure que je n'ai aucun mot qui pourrait définir ce que je ressens. Je me rends compte que j'étais stupide, idiote de pouvoir croire qu'un jour le bonheur me serait porté de main. Je veux que la tristesse qui demeure en moi parte, qu'elle me quitte pour toujours et qu'elle explose au grand jour. Je ne veut plus quelle reste cachée au plus profond de mes entrailles. La vie ne me sourit plus, ma famille n'est plus heureuse, pour moi, le soleil ne brille plus, les fleurs sont toutes fanées, la maison est vide, sans vie. Plus rien n'est comme avant, pas même moi. Je me suis rendu compte que de nombreuses personnes veulent vivre l'impossible, vivre les moments de tous les jours, et rendre ces moments encore plus merveilleux qu'ils ne le sont. Mais moi ce que je souhaite par-dessus tout, C'est de voir ma mère heureuse, juste un sourire. Et là, seulement là, je pourrai être heureuse à mon tour. Ma faiblesse dépasse ma haine. On m'a toujours dit, "tomber, est permis. Mais te relever est ordonné", sauf qu' aujourd'hui je n'y arrive plus. Mes larmes perlent sur mes joues, mes sourires se font rares, mes cris sont perçants et distants. J'ai mal. Un jour, je mourrai et le seul souvenir que l'ont aura de moi, sera celui d'une fille tuée par le manque et l'espoir.J'ai besoin d'une solution à mon problème, de réponses à mes questions, mais surtout, je veux qu'existe un médicament pour ce mal sans nom.

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